Mathilde JALLOT - Projet Lauréat
Nami Nokori
« Nami-nokori » désigne au Japon l’empreinte laissée sur le sable après le passage des vagues. Le son est imaginé ici comme une matière, qui à l’image des vagues, sculpte ce qui l’entoure. Ces « vagues de laque » composeraient un paysage acoustique. L’assemblage des couleurs, des transparences et des textures seraient un palimpseste des traces et des mouvements des sons émis par l’instrument.
Nerea AZANZA
Murmure Outremer
Dans la nature, l’art et les sons, résonnent ensembles. La peinture essaie de capturer un moment d’équilibre, rêvé ou vécu, entre les mouvements musicaux des humains et ceux de l’océan et de la terre. Ces éléments sont reliés, sous la forme d’un flux abstrait de lignes précises qui articulent le silence, une ondulation paramétrique de signes, un murmure zen. La nature, pleine de motifs mathématiques, se fond avec les accords de répétition musicale, dans lequel « tout est un et chaque élément est une partie essentielle de ce tout ».
NEL
Emmanuel Brunet dit NEL
Partita n° 2 J.S. Bach, Sinfonia
Nel a une obsession : lier physiquement la musique à l’acte de peindre. Il crée un nouveau mode d’expression par la mise au point d’une table vibrante.
Celle-ci peut tracer à l’infini la signature vibratoire de l’orchestre, d’un instrument ou d’un son. Les images sonores se créent, comme autant de colonnes vertébrales de l’émotion intime générée par les sons. Les œuvres picturales deviennent des portraits d’œuvres musicales.
DACO
Damien COLLIGNON dit DACO
Constructions Résonance
L’œuvre travaillée à la feuille d’or représente la rapidité, le cadencement de la musique dégagée par le clavecin. Les notes s’envolent et dansent et c’est en cela que la résonance entre peinture et musique se fait en créant une alchimie.
Le travail des lignes graphiques et géométriques illustre les ricochets des sonorités sur le bois de l’instrument avec des effets d’ombres qui donnent une dynamique comme pour marquer le tempo.
Dimercier
Didier MERCIER dit Dimercier
LAPS SUS !
À travers LAPS SUS ! le dessein de Dimercier est le suivant : dominer l’étrangeté du format pour inviter au voyage. Projeter son ressenti de la musicalité du clavecin. Mettre au jour son âme, lier le spirituel et l’organique. Se plonger au cœur de l’instrument, l’éviscérer, livrer ses particularités sonores en créant un instantané graphique, coloré et vibrant, né d’une gestuelle orchestrale imaginaire. Rappeler l’histoire du clavecin en une légère préciosité, par des vagues déferlantes, des touches répétitives de nuances chaudes et froides, terre, eau, feu en épousailles.
Paul Loubet
Partition cartographique
Partition cartographique s’inscrit dans la continuité des recherches de l’artiste sur la cartographie, la tapisserie et les proto graphismes informatiques.
Les motifs géométriques viennent se placer sur le couvercle tantôt de manière ordonnée, tantôt de manière chaotique, conférant une certaine musicalité à la composition, qui génère finalement un espace cartographique, lui-même exploré par des petits éléments figuratifs